Si Toronto demeure le marché le plus favorable à l’emploi de la main-d’œuvre technologique, Victoria, Oshawa, Hamilton et Guelph gagnent du terrain
Toronto est en tête des marchés technologiques au Canada. De 2013 à 2018, la Ville reine a créé pas moins de 80 100 emplois dans le secteur des technologies, soit une croissance flamboyante de 54 % qui surclasse de loin tout autre pôle technologique au pays. Ottawa, Vancouver, la région de Waterloo et Montréal viennent compléter les cinq premiers rangs au classement du rapport Panorama sur le technotalent canadien 2019. Si les grands marchés de technotalents conservent la part du lion, cela n’empêche pas de plus petits marchés canadiens de progresser à pas de géant.
En effet, Victoria (7e rang) a gravi trois échelons et Oshawa (12e rang) en a gagné deux. Hamilton (9e rang) et Guelph (13e rang) ne sont pas en reste puisqu’elles ont enregistré la croissance de l’emploi la plus rapide dans le secteur des technologies parmi les marchés à moyen et petit bassin de technotalents. Finalement, Edmonton a réussi à se tailler une place au classement grâce à une hausse de 26 % des postes en technologie au cours des cinq dernières années.
« Malgré leur vaste bassin de technotalents et leur atout concurrentiel à l’échelle mondiale, les principaux marchés canadiens font face à une concurrence féroce quand vient le temps de mettre la main sur des espaces de bureaux. Les locataires du secteur des technologies doivent donc faire preuve de créativité et d’audace en matière d’immobilier. Si les marchés de moyenne et de petite envergure gagnent autant de terrain, c’est grâce à la plus grande disponibilité d’espace dans leurs bureaux, aux meilleures économies qu’ils permettent sur les coûts d’exploitation et à leur bassin de main-d’œuvre inexploité », affirme Paul Morassutti, vice-chairman de CBRE Canada. « Le fait que les deux plus fortes progressions au classement sont survenues à Victoria et Oshawa et que la transaction de capital de risque la plus importante ait eu lieu à St. John’s le prouve bien. »
CBRE Recherche a analysé vingt villes canadiennes pour établir un tableau de bord qui classe leur offre de technotalents. Ce tableau de bord fait appel à 13 indicateurs, notamment la disponibilité et la qualité de la main-d’œuvre ainsi que les coûts d’exploitation bruts, afin de mesurer l’envergure, la vitalité et l’attractivité de chaque marché pour les employeurs et les employés potentiels dans le secteur des technologies. Pour obtenir une note globale, CBRE a pondéré chaque indicateur selon son importance relative pour les entreprises à la recherche de technotalents.
Voici un aperçu des résultats à quelques indicateurs d’importance :
- La concentration de la main-d’œuvre technologique : Cet indicateur est déterminant pour évaluer la composante technologique d’un marché et son potentiel de croissance. Ottawa affiche une concentration de technotravailleurs de 9,9 %, soit pratiquement deux fois la moyenne canadienne de 5,3 %, et tout juste derrière San Francisco, qui trône au sommet de l’Amérique du Nord à 10,0 %. Autre fait à noter : si la participation combinée au paysage technologique de la région de Waterloo et Québec ne s’élève qu’à 5,8 %, ces marchés impressionnent par leur concentration d’emplois en technologie, qui se compare aisément à celle de Toronto et de Montréal.
- La qualité de la main-d’œuvre : puisque les coûts de main-d’œuvre représentent de loin le poste de dépenses le plus important pour la plupart des entreprises, surtout celles qui engagent des technotalents, leur qualité est donc primordiale. De fait, les cinq premiers marchés de technotalents au Canada sont également ceux où le nombre de diplômés en technologies est le plus élevé. Montréal abrite trois des dix meilleures facultés des sciences informatiques au Canada et produit la cohorte la plus nombreuse de diplômés en technologies, suivie par Toronto, Vancouver, la région de Waterloo et Ottawa. Halifax (11e au classement général des meilleurs marchés de technotalents) et Edmonton produisent chacune plus de 1 000 diplômés en technologies chaque année.
- Coûts d’exploitation : La combinaison des salaires et des coûts immobiliers fournit un éclairage sur ce qu’une entreprise du secteur technologique pourrait être appelée à payer pour s’installer dans une ville particulière. Calgary, Edmonton et Ottawa ont la combinaison des coûts annuels du loyer et des salaires la plus élevée, soit plus de 40,0 M$ par année. Les marchés les plus abordables sont Moncton (20e rang au classement), Québec (8e rang) et London (14e rang). Montréal s’avère le marché le plus concurrentiel au niveau des coûts de tous les grands pôles technologiques au Canada.
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