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L’immobilier commercial est en feu à Montréal

septembre 22, 2020

Personne-ressource

Reprise des segments montréalais des bureaux et industriel en 2019; domination continue de Toronto et Vancouver; effervescence des banlieues et signes d’espoir dans le segment industriel à Calgary

 

Le marché de l’immobilier commercial de Montréal tourne à plein régime dans les bureaux et les installations industrielles : l’année 2019 s’est soldée par un record dans la location commerciale, par une forte activité dans la construction et par des pics de loyers sans précédent, selon le nouveau rapport Statistiques trimestrielles au T4 2019 de CBRE Canada. Le regain de l’immobilier montréalais a permis d’abaisser le taux d’inoccupation global des bureaux au Canada, qui a atteint un creux en cinq ans (10,9 % au quatrième trimestre) et a porté les loyers industriels pour l’ensemble du pays à un sommet historique, soit 8,69 $ le pied carré (pi²), soit une hausse de 12,3 % sur douze mois.

Le marché des bureaux de Montréal a accéléré à fond en 2019 : la solide activité de location a réduit l’offre de 1,7 million pi² de locaux, ce qui a ramené à 10,7 %, contre 12,9 % il y a un an, le taux d’inoccupation global des bureaux au quatrième trimestre. Dans le même temps, le taux de disponibilité du marché industriel de Montréal a plongé à 2,7 % au quatrième trimestre, ce qui représente un creux sans précédent pour le marché, qui a absorbé un total de 4,2 millions pi² de superficie durant l’année. Montréal se hisse ainsi au troisième rang des grands marchés industriels les plus tendus en Amérique du Nord, après Toronto et Vancouver.

« Montréal obtient enfin ce qui lui revient. Notre bassin de talents et l’offre immobilière attirent de nouvelles entreprises et permettent aux entreprises existantes de se développer, a déclaré Avi Krispine, directeur général de CBRE au Québec. La forte demande de bureaux est portée par l’évolution du secteur de la technologie, qui propulse à un sommet absolu de 24,57 $ le pi² les loyers nets moyens des locaux de la catégorie A au centre-ville. En outre, la stabilité des activités locatives sur le marché industriel de Montréal a porté à un nouveau record de 6,59 $ pi² la moyenne des loyers nets. »

Montréal n’est pas le seul marché canadien à être aussi vigoureux au début de 2020. Voici les autres faits saillants du rapport du quatrième trimestre.

  • Toronto trône à nouveau au sommet : Au quatrième trimestre, le taux de disponibilité du marché industriel de la région du Grand Toronto a plongé à son plus bas pour une fin d’année, soit 1,4 %, contre 2,4 % à Vancouver et 2,7 % à Montréal. Le marché de la location des bureaux du centre-ville de Toronto est tout aussi tendu, et le taux d’inoccupation a chuté pour s’inscrire à un nouveau creux absolu de 2,2 % au quatrième trimestre de 2019, talonné de près par le marché de la location des bureaux de Vancouver, à 2,3 %. Ces deux marchés continuent de dominer l’Amérique du Nord pour le taux d’inoccupation le plus faible des bureaux du centre-ville.
  • Regain dans la banlieue : Même si les bureaux du centre-ville sont toujours les plus recherchés, on a constaté, sur les marchés de la location des bureaux de banlieue, les plus forts gains des indicateurs de base de l’immobilier au Canada. À Vancouver, le taux d’inoccupation des bureaux de banlieue a plongé à 5,2 % au quatrième trimestre, contre 7,4 % un an plus tôt, grâce à l’absorption nette de presque 571 000 pi² sur l’ensemble de l’année. À Edmonton, le taux d’inoccupation des bureaux de banlieue a chuté à 18,6 %, grâce à une absorption nette de plus de 128 000 pi² rien qu’au quatrième trimestre. À Winnipeg, le taux d’inoccupation des bureaux en banlieue a fini l’année à 5,7 %, contre 9,5 % au début de 2019, surtout grâce à une absorption nette de plus de 166 000 pi². Dans la région de Waterloo, le taux d’inoccupation des bureaux de banlieue, qui a fini l’année à 9,5 %, a beaucoup baissé, puisqu’il s’élevait à 13,1 % à la fin de 2018.
  • Un tournant à Calgary : Si le taux d’inoccupation du marché de la location des bureaux de Calgary reste élevé, à 24,7 %, le marché industriel des locaux de grande superficie de cette ville a inscrit une absorption nette de 2,0 millions pi² en 2019 (soit près de 747 000 pi² au quatrième trimestre) grâce à la croissance du commerce électronique et des besoins en infrastructures connexes. Ainsi, 3,2 millions pi² de nouveaux locaux industriels ont été mis en marché en 2019, et 500 000 pi² sont en construction. « En 2018 et en 2019, le marché de la construction industrielle de Calgary a ouvert les vannes pour la première fois depuis l’affaissement des cours de l’énergie, et l’absorption positive soutenue que nous prévoyons devrait donner lieu à une hausse constante des loyers et à un regain de confiance des investisseurs dans les biens immobiliers industriels de l’Alberta, a déclaré Greg Kwong, directeur général de CBRE en Alberta. Or, notre marché est toujours aux prises avec des difficultés. »

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À propos du groupe CBRE, inc.
Le groupe CBRE, inc. (NYSE : CBRE), coté comme entreprise Fortune 500 et S & P 500, dont le siège social se situe à Dallas, est la plus importante firme de services immobiliers commerciaux et d’investissement au monde (selon les revenus de 2019). L’entreprise compte environ 100 000 employés (excluant les affiliés) et dessert les propriétaires d’actifs immobiliers, les investisseurs et les occupants à partir de plus de 530 bureaux à travers le monde (excluant les bureaux affiliés). CBRE offre des conseils stratégiques pour la réalisation de transactions de vente et de location, des services aux entreprises, de gestion immobilière, d’installations et de projet, de financement hypothécaire, d’évaluation et services-conseils, de développement, de gestion d’investissement, ainsi que de recherche et consultation. Visitez notre site Web au www.cbre.com.

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