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Venkat Ramadoss – Nouveaux horizons : les futurs dirigeants de CBRE

11 mai 2023 3 Minute Read

Venkatt Ramadoss emerging leader

Après avoir passé près de cinq ans à travailler dans le secteur des actions de sociétés ouvertes, Venkat Ramadoss voulait travailler à quelque chose de plus concret.

Il s’est alors tourné vers l’immobilier.

À titre de directeur, Investissements, de l’Équipe nationale d’investissement de CBRE à Toronto, M. Ramadoss est responsable de la souscription et formule des conseils sur les transactions impliquant des terrains à aménager et des propriétés génératrices de revenus.

Nous nous sommes entretenus avec M. Ramadoss pour savoir ce qui l’a amené à faire carrière dans l’immobilier commercial.

Qu’est-ce qui vous a amené à travailler en immobilier commercial?

J’ai commencé ma carrière dans le secteur des actions de sociétés ouvertes, en travaillant à la fois du côté de la vente et de l’achat. Puis, j’ai travaillé comme analyste de recherche pour une banque internationale et pour un fonds spéculatif. Je connais le secteur des actions de sociétés ouvertes sur le bout des doigts, mais il me manquait quelque chose. J’ai eu l’occasion de découvrir l’immobilier et j’ai réalisé que le travail était plus concret. Je pouvais trouver des idées et les mettre en œuvre, ce qui était très stimulant. Depuis mon arrivée dans le secteur de l’immobilier, j’ai travaillé du côté de l’achat dans une société d’investissement, gérant des fonds et des projets d’aménagement, tout en acquérant des propriétés. Mais ma nouvelle passion, c’est conclure des ventes. Ce que j’adore.

Qu’est-ce qui vous inspire dans l’immobilier commercial à Toronto?

Le meilleur endroit où un professionnel de l’immobilier peut être basé est un centre urbain où il y a une forte immigration. Toronto est l’une des villes nord-américaines accueillant le plus de migrants, qu’ils soient du Canada ou d’ailleurs dans le monde. Le marché de l’immobilier y est dynamique et il y a toujours de nouveaux défis à relever. Ainsi, pour un professionnel de l’immobilier, il s’agit d’une bonne ville pour le travail.

En quoi votre point de vue est-il unique et utile pour les clients?

Comme j’ai travaillé dans le secteur des actions de sociétés ouvertes et que j’ai vécu dans différents pays, j’ai acquis la capacité de relever des défis inhabituels. Mes collègues me disent souvent qu’ils viennent me consulter uniquement lorsqu’ils sont confrontés à de grands défis. J’aime m’occuper de transactions inédites et relever de nouveaux défis. C’est ce qui me motive et me pousse à agir.

Quel est le meilleur conseil qu’on vous ait donné?

Le meilleur conseil que j’ai reçu tient en quelques mots, qui ont influencé ma croissance et ma façon de faire les choses. Ces mots sont les suivants : ne jamais présumer de rien. C’est ainsi que j’ai acquis une perspective totalement différente. C’est comme si on ouvrait une nouvelle voie sur l’autoroute et qu’on pouvait rouler à toute vitesse après avoir été longtemps bloqué dans un embouteillage. Tout le monde peut en bénéficier. Si quelqu'un vous dit de ne présumer de rien, soyez attentif. Remettez en question votre conception de la réalité.

Si quelqu'un vous dit de ne presumer de rien, soyez attentif. - Venkat Ramadoss

Avez-vous des conseils à donner aux collègues qui commencent leur carrière dans l’immobilier commercial?

C’est agréable d’apprendre. Mais au fur et à mesure que vous apprenez, et c’est quelque chose que j’essaie moi-même d’améliorer, vous devez avoir beaucoup d’entregent. Dans une activité comme l’immobilier commercial dans laquelle les contacts humains sont importants, il est essentiel de bien s’intégrer et de supprimer tous les obstacles. Travaillez sur ce point dès que vous le pourrez, en prenant conscience de ce que vous êtes et de la situation dans laquelle vous vous retrouvez, tout en comprenant ce que vous avez à offrir.

Qu’est-ce que vos collègues pourraient être étonnés d’apprendre à votre sujet?

J’ai été inspiré par la réponse de Kay Locke à cette question, car je ne savais pas qu’elle s’appelait Katherine! Mon nom de famille, Ramadoss, est en fait le prénom de mon père. Dans le sud de l’Inde, d’où je suis originaire, les noms de famille sont basés sur le prénom du père. Ainsi, lorsque quelqu’un m’appelle M. Ramadoss, j’hésite toujours parce que je me dis : « Pourquoi appellent-ils mon père? ».

Que feriez-vous si vous n’étiez pas dans l’immobilier commercial?

Si je gagnais une grosse somme d’argent et que je n’avais plus à travailler, j’aimerais quand même faire quelque chose de concret. Je créerais peut-être une entreprise. Je voudrais créer des emplois et de la valeur ajoutée. Et bien sûr, je m’amuserais; cela va sans dire.

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