Alex Mei – Nouveaux horizons : les futurs dirigeants de CBRE

Une part importante de la réussite d’Alex Mei est attribuable à sa ténacité et son engagement à servir les clients. 

Basé au bureau de Vancouver de CBRE, Alex vient en aide les clients industriels de la région du Lower Mainland. Son dévouement et sa créativité lui ont récemment valu le prix de la Recrue de l’année de CBRE pour l’Ouest canadien.

Il nous a expliqué comment il a bâti sa carrière en immobilier commercial.

Qu’est-ce que ça signifie pour vous de recevoir le prix de la Recrue de l’année?

Je suis très reconnaissant de recevoir ce prix. Le travail de beaucoup de personnes autour de moi mériterait d’être reconnu. C’est bien que davantage de personnes connaissent mon nom et j’ai reçu des messages de personnes désireuses d’entrer en contact avec moi. Cela me donne plus de confiance pour traiter avec les clients, sachant que le service que je fournis est reconnu.

Comment en êtes-vous arrivé à travailler dans l’immobilier commercial?

Lorsque j’étais à l’université, j’ignorais ce que je voulais faire. J’ai fait un baccalauréat en commerce. Ma copine, qui est aujourd’hui ma fiancée, m’a recommandé l’immobilier, car Vancouver est une ville idéale pour ce secteur. Je me suis renseigné, je suis allé boire un café avec quelques personnes et j’ai réalisé que le courtage m’attirait vraiment. C’est donc la voie que j’ai décidé de suivre.

Qu’est-ce qui vous inspire dans l’immobilier commercial à Vancouver?

J’aime l’idée que des gens participent à des transactions aussi importantes. Quand j’étais jeune, ma perception de l’immobilier se limitait aux maisons et aux agents immobiliers qui les vendaient. Je n’avais jamais vraiment pensé que des gens pouvaient vendre des bâtiments plus grands, comme les usines devant lesquelles nous passons et les immeubles de bureaux dans lesquels nous travaillons. Il est fascinant de participer à un projet d’une telle ampleur.

Quel est le meilleur conseil qu’on vous ait donné?

Faites les choses à votre manière, sans vous comparez aux autres. Nous avons tous un style et une façon de réussir. Ainsi, ce qui fonctionne pour les autres peut ne pas fonctionner pour vous. Vous pouvez vous inspirer des autres, apprendre d’eux et voir comment vous pouvez adapter leurs méthodes. Mais n’essayez pas de reproduire exactement ce que font les autres.

Avez-vous des mentors?

Mes collègues, Joel Barnett et Steve Brooke, sont mes mentors depuis plusieurs années. J’apprends quelque chose de nouveau à chaque conversation que nous avons. Ils m’enseignent tout ce qu’ils savent, ce qui a accéléré mon apprentissage en tant que jeune courtier.

Parlez-nous de votre première transaction.

J’avais noté environ 200 numéros de téléphone sur des notes autocollantes et c’était le dernier numéro de la liste. C’était le seul numéro qui figurait au verso de la dernière note, car il n’y avait plus de place au recto. Personne ne voulait me parler. Mais lorsque j'ai composé ce numéro, j’ai été surpris de constater que quelqu’un voulait me rencontrer. Joel m’a accompagné à quelques réunions, puis j’ai obtenu le mandat. Je pense toujours à cette transaction lorsque je suis fatigué, frustré ou lors d’une mauvaise journée. Elle me rappelle qu’il faut continuer à appeler, à parler aux gens, parce que le dernier numéro pourrait être le bon. On ne doit jamais abandonner.

Comment aidez-vous vos clients?

Je m’assure d’être attentif et accessible. Si un client n’arrive pas à vous joindre, il s’adressera à quelqu’un d'autre. Dans ce domaine, il n’y a pas d’heures de bureau; je reçois des appels à 22 h, le week-end et même les jours fériés. Répondre aux clients lorsqu’ils ont besoin de conseils ou qu’ils ont des questions m’a bien servi. Je ne crois pas que ce soit la seule façon de faire ni que tous les clients me contacteront la veille de Noël. Mais il est important de répondre aux courriels dès que possible et d’être disponible pour les clients.

Qu’est-ce qui vous enchante le plus dans le marché?

Compte tenu du nombre limité d’options en raison du faible taux d’inoccupation dans le marché industriel, le fait de consacrer du temps et d’offrir un meilleur service aide vos clients à conclure des transactions, tout en augmentant votre part de marché. S’il y avait un plus grand nombre d’options, il serait plus difficile de distinguer les personnes qui travaillent fort de celles qui ne le font pas. Actuellement, il est facile de savoir qui conclut le plus de transactions. C’est ce qui me motive à travailler afin de rester pertinent.

Avez-vous des conseils à donner aux collègues qui commencent leur carrière dans l’immobilier commercial?

Tout d’abord, mettez votre ego de côté. Le courtage peut engendrer beaucoup d’émotions et de stress. Mais il faut parfois mettre son ego de côté et prendre la décision la plus réfléchie afin que votre client obtienne le meilleur résultat possible.

Il faut aussi travailler. On dit que l’immobilier est un jeu de chiffres. Bien que la chance joue un rôle, vous ne serez jamais chanceux si vous n’allez pas au-devant des occasions. J’ai obtenu certains de mes plus grands succès en allant frapper à des portes. Lorsque j’hésite à faire de la prospection, je me rappelle toutes les occasions que j’aurais perdues si je ne l’avais pas fait. Si vous tombez sur une occasion d’affaires, ne la laissez pas passer et soyez tenace. Les chefs d’entreprise sont très occupés et peuvent oublier de répondre, mais c’est à nous de nous souvenir d’eux.

Allez à votre rythme, mais celui-ci doit être le plus rapide possible! Nous sommes tous différents, qu’il s’agisse de nos antécédents, nos relations, etc. Vous ne pouvez pas comparer votre situation à celle des autres. Efforcez-vous de faire mieux que la veille et de maximiser votre potentiel afin de ne pas avoir de regrets à la fin de votre journée, de votre semaine, de votre mois, de votre année ou de votre carrière.

Que faites-vous pour soutenir la prochaine génération?

J’invite les jeunes courtiers ou quiconque travaille dans le secteur à me contacter s’ils ont des questions ou s’ils ont été touchés par quelque chose que j’ai dit. Je suis toujours prêt à discuter. Aider ne serait-ce qu’une seule personne me rendrait heureux.

  Christina Shore – Nouveaux horizons : les futurs dirigeants de CBRE