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Le Canada riche en technotalents
07 septembre 2021 3 Minute Read
Les villes canadiennes ont continué d’accomplir d’énormes progrès dans le développement et l’enrichissement des technotalents malgré la tourmente pandémique. D’après le rapport de CBRE sur le classement des marchés de technotalents en Amérique du Nord pour 2021, le Canada doit sa vigueur économique au sortir de la pandémie en partie à la solidité du secteur des technologies.
Huit agglomérations canadiennes s’inscrivent dans la liste des 50 premiers marchés de technotalents; Toronto, dont le pôle technologique est florissant, garde jalousement son quatrième rang. Quand il s’agit des gains en matière grise, Toronto trône en tête de liste : elle a gagné 81 200 emplois dans les cinq dernières années, en produisant dans le même temps 26 338 diplômés en technologie, pour un gain net de 54 862 technoemplois.
Ottawa s’inscrit au dixième rang dans la liste des grands marchés de technotalents, après avoir gagné quatre places depuis l’an dernier, alors que Vancouver a monté d’un rang pour se hisser à la 11e place; Montréal s’est accrochée au 16e rang, et Calgary a gagné six places pour s’inscrire au 28e rang.
| Classement 2021 | Marché | Note |
| 1 | SF Bay Area | 86.40 |
| 2 | Seattle | 73.16 |
| 3 | Washington, DC | 65.60 |
| 4 | Toronto | 64.78 |
| 5 | New York Metro | 63.44 |
| 6 | Boston | 62.60 |
| 7 | Austin | 59.89 |
| 8 | Atlanta | 57.78 |
| 9 | LA/Orange Co | 57.62 |
| 10 | Ottawa | 57.34 |
Ottawa s’inscrit au dixième rang dans la liste des grands marchés de technotalents, après avoir gagné quatre places depuis l’an dernier, alors que Vancouver a monté d’un rang pour se hisser à la 11e place; Montréal s’est accrochée au 16e rang, et Calgary a gagné six places pour s’inscrire au 28e rang.
« L’année écoulée a mis en lumière le statut du Canada comme grande destination pour les employeurs en quête de technotalents, a déclaré Paul Morassutti, vice-chairman de CBRE Canada. Nous avons tous fini par apprécier le rôle vital de la technologie dans notre quotidien, surtout pendant la pandémie; or, c’est aussi un facteur clé de l’économie canadienne, et il est plus essentiel que jamais de faire fructifier le technotalent. »
Ailleurs parmi les cinq premières villes, Seattle (no 2) et Washington, DC (no 3) se sont échangées leurs places, alors que la région de la baie de San Francisco trône toujours confortablement au 1er rang; Toronto a supplanté New York (no 5) et Boston (no 6).
Le rapport est convaincant : en Amérique du Nord, le technotalent a mieux résisté à la pandémie que la plupart des autres professions, surtout au Canada, où les technoemplois ont gagné du terrain dans six des huit grands marchés du pays dans la dernière année, pour une moyenne de 16 %.
Trois marchés canadiens sont pour la première fois présents dans le classement de cette année : la région de Waterloo, avec un gain de 47 % dans l’emploi des technotalents depuis 2015, s’inscrit au 21e rang; Québec a conquis le 34e rang; et Edmonton, marché du technotalent qui connaît la croissance la plus fulgurante en Amérique du Nord depuis cinq ans, se classe à la 38e place.
Parmi les 10 premiers marchés « les plus technos » en Amérique du Nord selon la concentration de la main d’œuvre, six sont canadiens. Ottawa est le marché le mieux coté en Amérique du Nord pour la concentration des techno-emplois, qui représentent 11,6 % du total des emplois dans cette ville. Elle est talonnée par Toronto et la région de Waterloo, au 3e et au 4e rangs; Montréal, Vancouver et Québec occupent respectivement les 7e, 8e et 9e rangs.
Au Canada, les technocentres offrent aussi d’énormes économies de coûts par rapport à leurs pendants américains : ils représentent les huit premiers marchés de technotalents les plus abordables dans le classement, en tenant compte des frais de main-d’œuvre et de l’immobilier réunis.
En somme, l’avenir des technotalents est prometteur au Canada, ce qui est une bonne nouvelle après les 18 mois que nous avons vécus.
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