Le secret est dévoilé! La population du Nouveau-Brunswick est en plein essor

Le Nouveau-Brunswick est connu comme la « province picturale » en raison de ses paysages à couper le souffle et de sa faune préservée. Cependant, ces dernières années, il séduit bien plus que les simples amateurs de plein air.

À l’instar d’une grande partie du Canada atlantique, le Nouveau-Brunswick connaît une croissance démographique remarquable depuis 2020, attirant de nouveaux résidents grâce à des logements abordables et une qualité de vie enviable. Fredericton et Moncton figurent parmi les villes canadiennes en plus forte expansion, avec respectivement 4,3 % et 5,1 % de croissance entre 2023 et 2024, ce qui stimule considérablement la demande en immobilier commercial.

« Le Nouveau-Brunswick était un secret bien gardé jusqu’à la pandémie, souligne Sandra Paquet, de CBRE, qui dirige les activités de courtage de l’entreprise à Moncton avec Anh Nguyen. Les gens et les entreprises découvrent enfin ce joyau caché. »

Mike Joyce et Joanne Berkshire, nouvelle représentante commerciale accréditée, supervisent les activités de courtage de CBRE à Fredericton. L’équipe intervient sur tous les types de propriétés dans la province et collabore avec d’autres équipes CBRE à travers le pays. « Certaines années, nous nous concentrons davantage sur le secteur des bureaux, d’autres sur le secteur industriel, mais nous avons toujours quelqu’un à accompagner », précise Sandra Paquet.

Des espaces restreints, un impact majeur

Le secteur du commerce de détail du Nouveau-Brunswick est particulièrement florissant. Sandra Paquet a récemment aidé un propriétaire local à subdiviser de grands espaces à Dieppe qui étaient disponibles sur le marché depuis des années. Elle a loué les unités nouvellement divisées aux détaillants canadiens Popavape et Shop Santé, ne laissant qu’une seule unité vacante. « Les détaillants cherchent à optimiser leurs espaces, observe-t-elle. Les propriétaires capables d’accueillir des locataires nécessitant moins d’espace rencontrent généralement plus de succès sur notre marché. »

Le secteur du commerce de détail du Nouveau-Brunswick est particulièrement florissant. Sandra Paquet a récemment aidé un propriétaire local à subdiviser de grands espaces à Dieppe qui étaient disponibles sur le marché depuis des années. Elle a loué les unités nouvellement divisées aux détaillants canadiens Popavape et Shop Santé, ne laissant qu’une seule unité vacante. « Les détaillants cherchent à optimiser leurs espaces, observe-t-elle. Les propriétaires capables d’accueillir des locataires nécessitant moins d’espace rencontrent généralement plus de succès sur notre marché. »

Plusieurs nouveaux projets immobiliers permettront de répondre à la demande croissante en matière de commerce de détail et de services. Dans la région métropolitaine de Moncton, le commerce de détail se développe au nord de la ville, tandis que le boulevard Dieppe poursuit son expansion. Le centre-ville a vu émerger de nouveaux projets à usage mixte, tels que Junction Urban Village, Three Sisters et West Gate, dans le cadre d’une initiative de densification, avec l’ajout d’espaces commerciaux au rez-de-chaussée.

Au nord de Fredericton, Mike Joyce a récemment loué trois des dix unités à locataires multiples du Cliffe Crossing, un nouveau centre commercial de quartier de 30 000 pi². « Le site suscite un vif intérêt et nous anticipons une demande accrue à mesure que les projets résidentiels voisins prendront de l’ampleur », affirme-t-il.

L’élan du secteur des bureaux

Contrairement à la plupart des autres régions du Canada, le marché des bureaux du Nouveau-Brunswick a conservé une bonne dynamique après la pandémie. L’année dernière, Mike Joyce s’est associé à l’équipe nationale d’investissement de la région atlantique pour conclure trois ventes d’immeubles de bureaux dans le centre-ville de Fredericton. L’équipe CBRE a vendu Regency Park, un projet à usage mixte, ainsi que le Barker House, d’une superficie de 70 000 pi², et le Phoenix Square, couvrant 33 000 pi².

Le centre-ville de Fredericton profite également d’un afflux d’investissements dans de nouveaux projets. Un centre des arts de la scène de 111 millions de dollars ouvrira ses portes en 2026, tout comme le nouveau palais de justice de la ville, d’une valeur de 120 millions de dollars. L’ancien palais de justice fait actuellement l’objet d’une rénovation de 62 millions de dollars afin d’accueillir la faculté de droit de l’Université du Nouveau-Brunswick d’ici 2028.

« Fredericton est une petite ville qui offre un accès à d’excellentes universités et à un aéroport international, commente Joanne Berkshire. Elle permet de maintenir des liens étroits avec les ministres et le milieu des affaires, ce qui séduit autant les locataires locaux que nationaux. »

Le marché des bureaux de la région métropolitaine de Moncton demeure solide malgré la hausse des taux d’inoccupation, les locataires réévaluant leurs besoins et regroupant leurs espaces. « Nous avons constaté que des occupants déménagent vers des locaux de meilleure qualité, situés à proximité des services et des commodités ou dans des immeubles offrant un accès facilité au stationnement et aux espaces verts », indique Sandra Paquet.

Le secteur industriel en effervescence

Le marché industriel du Nouveau-Brunswick est tendu, les locaux se louant presque dès qu’ils deviennent disponibles. Mike Joyce a récemment facilité une sous-location dans les trois jours suivant la mise sur le marché du local. « De nouvelles offres industrielles sont nécessaires, car nous avons peu de stocks et une forte demande », explique-t-il.

Le marché industriel du Grand Moncton est en plein essor. Les promoteurs ont la possibilité de construire des espaces industriels modernes grâce à l’ajout du parc d’affaires Moncton East et du parc logistique Harrisville, mais les coûts de construction élevés freinent les avancées. L’incertitude liée aux droits de douane incite à la prudence et retarde les prises de décision, de sorte qu’il faudra peut-être patienter avant que les promoteurs industriels ne soient prêts à construire à nouveau sur plan.

« Tant que nous ne disposerons pas de nouveaux stocks, nous continuerons à éprouver des difficultés à trouver des options adaptées, ce qui contraindra les occupants à envisager d’optimiser leurs espaces existants et à réévaluer leurs besoins, analyse Sandra Paquet. Nous sommes là pour conseiller nos clients en cette période d’incertitude afin qu’ils puissent prendre des décisions stratégiques. »
« Le Nouveau-Brunswick a bien plus à offrir qu’une belle image! »