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Démystifions la force de l’immobilier commercial au Canada
07 mai 2020 2 Minute Read
Alors que le secteur de l’immobilier commercial est confronté à la COVID-19, la conjoncture qui a permis au marché d’atteindre des résultats records depuis 10 ans demeure intacte.
Gardons ceci en tête à l’heure où les provinces canadiennes songent à relancer leur économie au cours des semaines et des mois à venir.
Voici donc un aperçu des forces du marché telles que l’a abordé Paul Morassutti, vice-chairman de CBRE dans le cadre du premier webinaire sur les Perspectives du marché de CBRE.
DES INDICATEURS DE BASE SOLIDES
À l’aube de la pandémie de COVID-19, Toronto et Vancouver affichaient les taux d’inoccupation des bureaux parmi les plus bas en Amérique du Nord. Les plus importants marchés industriels et multirésidentiels au pays ont également fait l’objet d’une demande sans précédent en contexte de disponibilité limitée.
« Même si plus rien ne se louait au cours des douze prochains mois, plusieurs marchés et types de propriétés afficheraient encore des taux d’inoccupation records au pays », a avancé Paul Morassutti, vice-chairman de CBRE, lors du webinaire sur les Perspectives du marché.
Si les marchés canadiens sont confrontés à des vents contraires, certains segments, notamment le segment industriel, pourraient même faire l’objet d’une demande accrue dans le sillage de la COVID-19.
LA COOPÉRATION ET LE SOUTIEN DU GOUVERNEMENT
La réponse des entreprises à la COVID-19 est aussi grande que les efforts déployés par le gouvernement pour contrôler la pandémie.
Sur cet aspect, le Canada a de la chance. La coopération des administrations fédérales, provinciales et municipales ainsi que leur niveau de communication à la population sont sans précédent.
Plusieurs programmes de soutien à la population et aux entreprises ont été instaurés alors que d’autres sont encore en développement.
« Le déploiement des plans de secours du gouvernement s'est déroulé sans heurts », a déclaré M. Morassutti. « Nous donnons de l’argent à la population, là où le besoin est sans doute le plus grand. »
CERTAINES DIFFICULTÉS DEMEURENT
Nous ne sommes qu’aux débuts de la pandémie; plusieurs risques demeurent.
Les décideurs pourraient choisir de relancer l’économie trop hâtivement, les mesures de relance du gouvernement pourraient s’avérer insuffisantes et la récession; plus grave et persistante que ce qu’on anticipe actuellement.
Malgré tout, M. Morassutti considère le secteur de l’immobilier commercial d’un œil positif en raison de l’équilibre, de l’expérience et de la créativité qui en émane.
« Il est encore trop tôt pour des réponses claires », conclut-il. « Notre secteur est en bonne position malgré la récession, alors que les plus grands scientifiques s’efforcent de trouver des solutions pour contrer la COVID-19, qui pourraient arriver plus vite qu’on le pense. »
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