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Donald Tabor – Nouveaux horizons : les futurs dirigeants de CBRE
25 mai 2022 3 Minute Read
Personne n’est plus enthousiaste que Donald Tabor, de CBRE, quand il est question de la croissance de Halifax. Haligonien d’origine — il a grandi en face du port de Dartmouth —, il a été témoin du développement de cette ville dans les dernières années et apporte aujourd’hui sa pierre à l’édifice.
Représentant commercial, Donald Tabor se spécialise dans la représentation des bailleurs et des locataires des immeubles de bureaux et des établissements de détail. Ce qui l’inspire le plus? Marquer de son empreinte la collectivité qu’il habite.
Diplômé de l’Université St. Francis Xavier, il est entré au service de CBRE en 2016 en tant qu’analyste de la Recherche. Il est devenu représentant commercial en 2017. Son succès actuel, il le doit aux connaissances acquises et aux liens forgés dans cette première année de travail.
D’une bonté contagieuse, il est l’incarnation de la cordialité des habitants de l’Atlantique. Donald Tabor accueille tout le monde avec le sourire, qu’on soit client, courtier comme lui ou débutant dans la profession.
Nous lui avons parlé du conseil le plus judicieux qu’on lui ait donné dans sa carrière, des difficultés qu’affrontent les jeunes dans l’immobilier commercial et des raisons pour lesquelles l’avenir s’annonce prometteur pour Halifax.
Quel est le conseil le plus judicieux qu’on vous ait donné depuis que vous avez entamé votre carrière dans l’immobilier commercial?
Tâcher de rester constant. C’est un conseil dont j’essaie de me souvenir la plupart du temps. Il y a des hauts et des bas dans la profession, et il suffit de continuer de travailler et de faire des efforts.
Pouvez-vous me parler d’un de vos mentors et de l’aide qu’il vous a apportée?
Mat Houston serait la personne qui a eu le plus d’impact sur moi. Il est mon collègue et partenaire dans l’équipe de représentation des bailleurs ici même à Halifax.
J’ai pu m’adresser à lui pour lui poser des questions et émettre des idées, ainsi que pour apprendre à partir de l’expérience qu’il a vécue, ce qui m’a permis de réussir comme agent immobilier. Je crois que le niveau de communication et la confiance qui règne entre nous ont aussi permis de développer notre clientèle.
De quelle transaction êtes vous le plus fier et pourquoi?
Il s’agit de la transaction conclue pour le Bliss Caffeine Bar, fondé par deux jeunes cheffes d’entreprise, Michelle et Jenna. Elles ont ouvert leur bar le printemps dernier. Je les ai vues aménager l’espace et se l’approprier, ce qui m’a vraiment inspiré. Elles ont trouvé un créneau sur le marché et offrent un produit de grande qualité. Aujourd’hui, elles réussissent très bien. L’établissement est toujours bondé. Tous mes amis le fréquentent. C’est un peu comme si j’avais laissé ma marque dans la rue South Park.
En quoi votre point de vue est il exceptionnel et utile pour les clients?
Je porte un regard neuf sur la profession. J’essaie d’être créatif dans le montage des transactions. Il s’agit d’être attentif aux besoins des clients et à leur identité.
En enrichissant mon expérience dans cette profession, j’ai appris à connaître certains bailleurs et leur modus operandi, ce qui me permet de conseiller des locataires pour chaque immeuble, au lieu de simplement leur donner de l’information sur le fonctionnement du marché en général.
Qu’est ce qui vous passionne le plus à propos de l’avenir de l’immobilier commercial à Halifax?
Les perspectives de croissance de cette ville sont enthousiasmantes. Le marché est très actif et prometteur. Travailler dans ce marché, c’est vraiment inspirant. L’avenir est riche de promesses.
Dans le commerce de détail, les entreprises et les sociétés locales sont exceptionnelles. Le secteur de l’alimentation et des boissons est prodigieux. Dans l’immobilier des bureaux, il y a énormément de perspectives pour les locataires de l’extérieur qui souhaitent ouvrir des boutiques régionales et conquérir de nouveaux débouchés. On a accès au talent de toutes les grandes universités à Halifax. Ici, la qualité de vie est exceptionnelle. Les gens le remarquent. Je n’entrevois pas de ralentissement.
Quelles sont les plus grandes difficultés pour les jeunes qui souhaitent commencer une carrière dans l’immobilier commercial?
Ce que je vais dire est sans doute vrai dans toutes les professions : il faut prouver qu’on est à la hauteur et qu’on mérite sa place. Il faut être au rendez‑vous et travailler fort. On finit par mériter le respect et par se faire connaître.
Quelle aide offrez vous à d’autres jeunes dans cette profession?
C’est important de se réunir, de parler du métier et de raconter ce qu’on a vécu et ce qui a donné de bons résultats. Il est important de nouer des amitiés et des liens de confiance avec tout le monde, même ceux qui travaillent dans d’autres entreprises. Je crois que c’est ainsi que nous pouvons nous entraider, en nouant des liens.
Avez vous des conseils à donner à ceux et celles qui commencent à peine leur carrière dans l’immobilier commercial?
Il faut poser beaucoup de questions. Il faut parler à ceux et celles qui traitent différents types de transactions immobilières. Il faut se renseigner sur sa spécialisation et tâcher de trouver sa place.
Je recommanderais de commencer par la Recherche dans l’immobilier commercial. C’est une excellente occasion de se faire une idée des fondamentaux du marché et de nouer des liens avec les courtiers et les bailleurs. La Recherche a été un bon point de départ et m’a beaucoup aidé dans ma carrière.
Il faut aussi se poser beaucoup de questions. Il faut prendre un peu de recul et examiner ce qui a donné de bons et de moins bons résultats et miser sur ce qui a bien fonctionné.