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Pendant la COVID, la construction prend plus de temps et coûte plus cher

01 mars 2021 3 Minute Read

COVID-era Construction Is Taking Longer and Costing More

La COVID bouscule une grande partie du secteur de la construction au Canada. Chaque province est frappée différemment par la crise. Si certaines provinces tirent leur épingle du jeu malgré des retards dans la construction, les deux premières provinces du pays, soit l’Ontario et le Québec, sont rudement malmenées, et les travaux non essentiels de construction ont été paralysés pendant une grande partie de l’hiver.

Sans égard aux niveaux actuels de l’activité dans l’industrie de la construction, la pandémie a donné lieu, dans l’ensemble, à d’importants décalages dans les calendriers, surtout en raison des nouvelles consignes de sécurité sur les chantiers et des protocoles sanitaires qui réduisent le nombre de travailleurs sur les chantiers. Il n’a jamais été aussi difficile de faire entrer des travailleurs et des matériaux dans les tours de bureaux, dans les ascenseurs et les monte-charges et sur les chantiers de construction ouverts.

Les dérèglements de la chaîne logistique mondiale accentuent les difficultés. « Des produits et des matériaux sont importés des quatre coins du monde, et les délais d’expédition et de production sont généralement décalés », précise Ron Armstrong, le nouveau chef de division de CBRE pour la Gestion des projets consultatifs au Canada. « En somme, la construction prend plus de temps et coûte plus cher qu’avant la COVID. »

Et à l’heure où les activités commencent à reprendre en Ontario et au Québec, Ron Armstrong nous apprend que les entreprises de construction n’ont d’autre choix que de replanifier les travaux qu’il reste à faire sur les chantiers et de valider toutes les commandes de produits et de matériaux en cours afin de savoir exactement où se situent leurs projets dans la chaîne logistique.

« C’est plus difficile qu’il n’y paraît. Nous avons appris qu’à la fin du premier confinement, en mai 2020, les fabricants de produits ont mis des semaines à confirmer les nouvelles dates de livraison. Ce n’est pas parce qu’un confinement obligatoire dure cinq semaines que les calendriers sont retardés eux aussi de cinq semaines. Plus on se rapproche de l’étape du quasi-achèvement des travaux, plus le retard net peut se rallonger, et de beaucoup lorsqu’on en mesure l’impact véritable. »

Il n’a jamais été aussi crucial, pour la clientèle des occupants et des investisseurs, d’avoir une ligne de mire claire sur les coûts et les délais de construction, et l’équipe nationale de Ron Armstrong — qui réunit, d’un océan à l’autre dans les différents types de biens de l’immobilier commercial, plus de 90 spécialistes de la gestion de projets qui encadrent plus de 3 milliards de dollars de dépenses en gestion pour les clients chaque année — apporte un éclairage et de l’information exceptionnelle, qui donnent à la clientèle de CBRE un avantage sur la concurrence et la tranquillité d’esprit malgré les temps incertains que nous connaissons.

« Notre division de la consultation sur les coûts suit constamment les indexations et surveille de près la réaction du marché, explique Ron Armstrong. Nos directeurs de projet communiquent à intervalles réguliers avec l’industrie de la construction pour connaître les répercussions sur les calendriers et les difficultés logistiques de chaque immeuble. Il faut que quelqu’un suive la situation pour chaque immeuble afin de vraiment savoir ce qui se passe, de réagir et de maîtriser les répercussions sur les calendriers. »


« Il faut que quelqu’un suive la situation pour chaque immeuble afin de vraiment savoir ce qui se passe, de réagir et de maîtriser les répercussions sur les calendriers. »

En suivant très attentivement les coûts, l’équipe de Ron Armstrong est mieux informée et peut prévoir plus exactement les coûts pour les clients qui ont pu signer des baux, mais qui n’ont pas encore commencé leurs travaux d’aménagement ou qui sont au beau milieu de leurs projets et qui ont de la difficulté à se rendre au fil d’arrivée pour respecter leur budget. « Nous avons vraiment constaté une hausse des factures de frais supplémentaires des corps de métier du second œuvre; dans certains cas, ces coûts sont justifiés, tandis que dans d’autres, ils sont loin de l’être. Notre division de la consultation sur les coûts a un emploi du temps bien rempli : elle aide nos clients à analyser et à négocier ces coûts pour les ramener à des chiffres raisonnables. »

Cette information est rehaussée par les données en temps réel apportées par CBRE Recherche sur l’importance de la superficie à sous-louer offerte sur le marché et sur le nombre de bâtiments neufs construits à l’heure actuelle. « En regroupant toutes ces données, nous avons une vue d’ensemble de la situation, nous savons exactement comment le marché réagit et nous pouvons conseiller à nos clients la meilleure ligne de conduite à adopter », conclut Ron Armstrong.

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