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Deux poids, deux mesures : Le travail hybride transforme l’immobilier commercial
26 octobre 2021 3 Minute Read

Dans la foulée d’une expérience de travail virtuel grandeur nature pour cause de pandémie, les limites traditionnelles du lieu de travail sont redéfinies.
Selon une étude de CBRE, les employés veulent avoir la possibilité de travailler en mode virtuel, du moins partiellement. Mais la plupart des employés veulent également travailler au bureau quelques jours par semaine. Les entreprises, quant à elles, souhaitent que leurs employés demeurent productifs et liés. Pour certaines organisations, cela se traduit par un retour à temps complet au bureau, pour d’autres, les employés auront toute latitude de trouver le juste équilibre entre les deux modes de travail.
Le besoin de calibrer la flexibilité des employés sur la productivité organisationnelle a poussé les entreprises à explorer des modèles de travail hybride, qui permettent aux employés de travailler en mode présentiel ou virtuel. Cette approche force les parties prenantes à explorer le « pourquoi », le « quand » et le « où » du travail.
« Il faut absolument que chaque entreprise définisse ce que le travail hybride représente pour elle et donne l’heure juste à ses employés pour s’assurer qu’ils passent du temps ensemble dans un lieu commun », affirme Lenny Beaudoin, directeur général exécutif au sein du groupe CBRE Conception du milieu de travail. « Cette approche, que la plupart des grandes entreprises adoptent, nous l’appelons les brides du travail hybride. »
Voici quatre grands principes du travail hybride, qui selon le tout dernier rapport de CBRE, transforment le paysage de l’immobilier commercial :
1. Le travail hybride ne date pas d’hier, mais il fait maintenant partie de la norme.
La pandémie a accru la flexibilité en milieu de travail et démontré que bon nombre d’employés peuvent être productifs en dehors des murs de l’entreprise. Une multitude de tâches se faisaient déjà en version numérique, comme la rédaction des courriels et la création des feuilles de calcul; des tâches qui se font tout aussi bien en mode virtuel, pandémie ou pas. Le travail hybride était donc latent pour plusieurs bien avant l’avènement de la COVID-19.
2. Le travail hybride exige un milieu de travail polyvalent.
Puisque les employés perçoivent le bureau comme un lieu de collaboration et de connexion significative avec leurs pairs, le rôle du milieu de travail évolue vers un cadre plus intentionnel visant à rassembler naturellement les employés et les équipes. Cette évolution implique donc des changements dans la conception des locaux, la planification et l’équité en milieu de travail afin de répartir l’expérience des employés entre les modes présentiel et virtuel.
3. L’adoption du modèle hybride pose certains défis aux entreprises.
Le défi au coeur du travail hybride s’avère l’équité en milieu de travail, puisqu’il faut s’assurer que les employés qui travaillent en virtuel demeurent visibles et engagés et se voient offrir les mêmes occasions que leurs pairs qui travaillent sur place. La culture constitue également un défi de taille. En effet, un milieu de travail hybride peut entraver certaines relations et compliquer la collaboration des employés.
4. Le travail hybride mènera à des bureaux davantage axés sur leurs occupants.
En contexte de normalité nouvelle, les organisations devront créer des bureaux distinctifs pour y attirer leurs employés. Les approches en milieu de travail seront donc davantage axées sur les occupants; le milieu de travail étant conçu selon les besoins des travailleurs.
Afin de réussir la transition vers un modèle de travail hybride, il faut d’abord comprendre les besoins particuliers de l’entreprise et de la main-d’œuvre avant de proposer des stratégies sur les politiques régissant le milieu de travail et les employés. Le modèle suivant, tiré du rapport, aide les preneurs de décisions à adopter une approche méthodique afin de définir leur vision du travail hybride :
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