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Jason Kiselbach se voit décerner le prix Forty Under 40

10 janvier 2022 4 Minute Read

Vancouver skyline - Jason Kiselbach Honoured with Forty Under 40 Award

Directeur général de CBRE pour la Colombie-Britannique, Jason Kiselbach a mérité le prix tant convoité Forty under 40 du Business in Vancouver.

Il est entré au service de CBRE Vancouver en 2008 comme stagiaire, peu de temps après être sorti de l’Université Western. Treize ans plus tard, le voici à la tête de plus de 140 professionnels des ventes et employés au bureau de CBRE à Vancouver — le deuxième en importance au Canada.

Jeune professionnel, Jason Kiselbach connaît toute la valeur d’un bon mentor. En tant que dirigeant, il s’assure que la prochaine génération de courtiers laissera sa marque. Nous lui avons parlé de ce nouveau prix, de l’importance des jeunes cadres et du lien qu’il assure entre les générations.

Que représente pour vous le prix Forty Under 40?

C’est un insigne honneur. C’était un objectif personnel que je m’étais fixé au début de ma carrière. Je suis donc bien content d’y être parvenu. Ce prix rejaillit aussi sur CBRE en tant qu’organisation et sur tous ceux et celles qui m’ont ouvert des portes et qui se sont intéressés à ma carrière. Je n’aurais pas remporté ce succès sans toutes les personnes exceptionnelles qui m’ont aidé dans mon parcours.

Quelles sont vos perspectives comme jeune dirigeant dans le secteur de l’immobilier commercial?

Le secteur de l’immobilier commercial, comme la plupart des autres secteurs, évolue à vive allure en raison des changements intervenus dans les plans stratégiques des entreprises, des initiatives ESG et des technologies nouvelles. Je crois qu’il est important de faire valoir les points de vue nouveaux dans les décisions à prendre et qu’il est essentiel que la prochaine génération ait un dirigeant à qui ils peuvent s’identifier.

Pourquoi pensez-vous que le mentorat est important dans cette profession?

Si le mentorat est essentiel, c’est parce qu’il y a beaucoup à apprendre et qu’il n’y a pas vraiment de manuel pour apprendre cette profession. Il y a des écoles professionnelles qui ont récemment lancé de nouveaux programmes immobiliers — ce qui est excellent. Or, quand on se lance dans le secteur, il y a beaucoup à apprendre. Je pense que le mentorat est vraiment le seul moyen d’accélérer cet apprentissage.

Y a-t-il une leçon importante qu’un mentor vous a enseignée et qui vous a permis d’orienter votre évolution professionnelle?

Je dirais surtout que si on veut vraiment progresser, il faut sortir de sa zone de confort. Quand on réussit dès le début, il est facile de s’asseoir sur ses lauriers ou de lever le pied, ne serait-ce qu’un peu. Quelqu’un m’a confié que chaque fois qu’on réussit, c’est bien de se récompenser et de prendre le temps de le souligner. Or, on doit toujours garder à l’esprit qu’il faut continuer de se perfectionner. Il faut rechercher les défis qui vous rendent un peu nerveux et vraiment vous engager à les relever. Vous serez étonné(e) de ce que vous réussirez à accomplir.

Quel exemple espérez-vous donner aux jeunes professionnels?

Les jeunes doivent prendre la responsabilité de leur carrière. Les perspectives sont énormes dans le secteur de l’immobilier commercial. Or, personne ne fera le travail pour vous. Il faut aussi savoir qu’il est important d’être un membre aguerri de la communauté et un partenaire professionnel d’exception. Il faut redonner professionnellement et être généreux envers la collectivité, en sachant que c’est édifiant à long terme.

Vous encadrez plus de 140 professionnels des ventes et employés en Colombie-Britannique. Que faites vous pour vous assurer que les jeunes employés peuvent s’exprimer et trouver leur créneau?

Dans toute la mesure du possible, j’essaie de faire le point auprès de nos employés et courtiers. Je tâche de savoir à quoi ils travaillent et idéalement quelle aide je peux leur apporter. Je leur pose aussi des questions sur les tendances qu’ils constatent dans l’évolution du marché. J’apprends ainsi à mieux connaître le marché et j’espère ainsi d’avoir des occasions d’aider les clients ou nos professionnels à développer leurs activités. Je finis toujours par demander à nos professionnels s’ils ont les outils et les ressources qu’il leur faut et si nous mettons à leur disposition ce dont ils ont besoin pour se perfectionner.

Quels sont les avantages, pour CBRE et pour les clients, de faire fructifier les jeunes talents à votre avis?

En interne, pour l’entreprise, il faut montrer notre volonté de faire fructifier les talents. Quand quelqu’un entre au service d’une entreprise, il veut savoir que cette dernière s’engage à se consacrer à son perfectionnement personnel et professionnel. Il veut faire partie d’une équipe et avoir un objectif à atteindre.

Pour les clients, il s’agit d’apporter des points de vue nouveaux et des idées nouvelles dans les processus que nous avons déjà instaurés. Nous pourrons ainsi offrir le meilleur niveau de service qui soit.

Vous voyez-vous comme un pont entre les générations?

Ma situation est exceptionnelle, puisque je suis entré au service de cette entreprise quand j’avais 22 ans et que j’étais stagiaire durant l’été. J’ai passé une dizaine d’années dans le courtage et j’ai travaillé avec beaucoup de courtiers chevronnés et de grands décideurs de l’immobilier partout en Colombie-Britannique, ce qui m’a aidé à gagner leur confiance et à nouer des relations avec eux.

Je crois que ce contexte m’est utile. Je connais l’histoire de notre entreprise et le point de vue des professionnels de la vente aux différentes étapes de leur évolution professionnelle.

Quels conseils avez-vous à donner aux représentants qui viennent d’entreprendre leur carrière dans l’immobilier commercial?

Faites-vous un plan, suivez-le et amusez-vous.

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