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Grâce à la technologie, le ménage des bureaux passe à la vitesse supérieure
27 mai 2021 3 Minute Read

L’année écoulée nous a hypersensibilisés à l’hygiène. Se laver les mains est devenu une obsession. Nous nous désinfectons à volonté, en gardant à portée de la main les produits de désinfection nécessaires.
Nous avons fini par nous dire que les surfaces publiques sont des zones de danger contaminées par la COVID-19. Les portes qui s’ouvrent automatiquement apaisent nos inquiétudes. Dans le même temps, les portes manuelles s’ouvrent non seulement la main dans la manche, mais aussi avec un nouvel outil sans contact indispensable sur notre porte-clés. Nous nous servons aussi de cet outil, fabriqué en laiton antimicrobien, sur les claviers des guichets automatiques, pour appeler l’ascenseur et pour allumer les lumières.
Quand nous reviendrons travailler dans les bureaux, les bailleurs et les gestionnaires d’installations sauront que les employés seront désormais vigilants du point de vue de l’hygiène. Il sera donc essentiel de continuer de consacrer à l’entretien ménager des efforts soutenus et évidents, pour donner aux employés l’assurance que les bureaux sont redevenus des milieux de travail sécuritaires.
Pendant la pandémie, la demande a explosé pour les surfaces autonettoyantes comme celles qu’a mises au point NanoTouch (site en anglais uniquement). Cette société a créé les pellicules et les tapis NanoSeptic, qui transforment en surfaces autonettoyantes les points de contact très achalandés.
Ces surfaces amovibles, qui font appel à la fois à la science des matériaux, à la nanotechnologie et à la chimie verte, décomposent continuellement les contaminants sans faire appel à des produits chimiques nocifs. Les pellicules NanoSeptic sont déposées sur les poignées de porte et les boutons d’ascenseur et sur toutes les surfaces fréquemment manipulées.
NanoTouch a mené de vastes travaux de recherche sur la psychologie et sur notre perception de la propreté des installations. Selon le cofondateur de l’entreprise, Mark Sisson, les gens supposent que les immeubles sont beaucoup plus propres lorsqu’ils voient des surfaces autonettoyantes.
En faisant appel à des capteurs et à l’Internet des objets, les immeubles intelligents réunissent des données sur l’utilisation qui est faite des locaux. On se sert de ces données pour orienter plus efficacement les efforts d’entretien ménager. Les zones utilisées plus fréquemment sont nettoyées plus minutieusement et plus régulièrement que les zones peu achalandées, ce qui permet d’améliorer la propreté et la satisfaction du personnel et de mieux utiliser les ressources en nettoyage.
Les robots d’entretien mÉnager
Pendant la pandémie, on a aussi constaté une hausse de la demande de robots d’entretien ménager. Mues par l’intelligence artificielle, ces machines autonomes rehaussent les efforts d’entretien ménager dans les grandes superficies.
L’an dernier, les ventes de Neo, robot de nettoyage des sols construit par Avidbots, entreprise en démarrage qui a son siège à Waterloo en Ontario, ont doublé, selon Faizan Sheikh, président et chef de la direction de l’entreprise. « Nous nous préparons à une transformation permanente, après la COVID-19, parce que la demande de services d’entretien ménager et de désinfection n’a jamais été aussi forte », explique-t-il.
Le robot autonome Breezy One peut désinfecter, en une heure et demie, une superficie de 100 000 pieds carrés. Ce robot émet un brouillard qui élimine 99,9999 % des virus et des bactéries. On peut avoir de nouveau accès, après environ deux heures, aux locaux désinfectés.
En se servant d’un éclairage aux UV-C, une équipe du MIT a aussi conçu un robot qui désinfecte les surfaces et neutralise les formes aérosolisées du coronavirus. L’équipe a des plans pour étendre le périmètre d’action de cette machine autonome de désinfection dans les locaux complexes comme les dortoirs, les écoles, les avions et les supermarchés.
Les programmes d’entretien ménager ciblés et visibles permettront certes d’améliorer notre confort et notre confiance dans les milieux de travail. Et un robot ou deux ne feront certainement pas de tort!
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