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Les implications à long terme de la COVID-19 sur le milieu de travail
22 février 2022 3 Minute Read

Les gens retournent au bureau, lentement mais sûrement. Mais depuis que la COVID-19 a jeté son dévolu sur nos vies, plus rien n’est pareil.
Les travailleurs ne retourneront pas systématiquement au bureau chaque jour; s’ils ont à s’y rendre, il faut que ce soit pour une bonne raison.
Bien qu’on ignore encore certaines des incidences à long terme de la COVID-19 sur le milieu de travail, chose certaine, c’est que le travail hybride volera la vedette.
Le concept ne cesse de prendre de l’ampleur depuis mars 2020. Avant la pandémie, seulement 44 % des entreprises étaient réceptives au travail hybride alors que depuis avril 2021, 87 % l’envisagent.
Selon un sondage d’opinion de CBRE Recherche réalisé auprès des occupants au printemps 2021, 90 % des répondants pensent que l’adoption d’une politique en matière de travail hybride devient la norme.
« Presque tous les occupants avec lesquels nous travaillons cherchent à s’entendre sur le travail hybride, en concédant de deux à trois jours au travail à distance selon les besoins uniques de l’entreprise », affirme Lisa Fulford-Roy, première vice-présidente de la Stratégie client de CBRE. Très peu visent les extrêmes, soit d’être entièrement au bureau ou en télétravail. Nous élaborons nos solutions sur mesure en fonction de la culture et de la nature de l’entreprise et des employés. »
Un nouveau départ
Dans la foulée de la pandémie, l’utilisation des bureaux change également. Appelons ça le nouveau départ du milieu de travail.
Les idéaux évoluent au-delà du poste de travail individuel pour s’axer davantage sur la nature même du travail. L’espace physique est recalibré alors que la priorité passe maintenant aux aires de travail qui inspirent la collaboration et les échanges sociaux entre les travailleurs.
On vise alors à exploiter pleinement l’espace, ce qui pourrait entraîner une résurgence de l’espace de travail partagé. Puisque moins de gens occupent les bureaux au quotidien, les solutions immobilières se veulent polyvalentes. À cet effet, 45 % des répondants aux immeubles gérés par CBRE songent à relocaliser certains services de leur entreprise dans un espace de travail partagé.
De meilleures commodités
Non seulement les locaux doivent changer, mais les commodités qu’on y offre doivent également être revampées. C’est simple : les entreprises doivent trouver le moyen d’attirer les travailleurs dans leurs locaux.
On n’a qu’à penser aux services offerts dans les hôtels, comme des concessions alimentaires et des salles d’exercices sur place; l’abondance de travailleurs au bureau ira aux plus offrants.
On peut donc conclure que la pandémie a complètement changé la face du bureau, que ce soit du point de vue du nombre d’employés qui y gravitent chaque jour, du motif de leur présence, et même de la nature de leur travail – et cette transformation est loin d’être achevée.
Comme l’a dit Brian Chesky, le chef de la direction de Airbnb, à Yahoo Finance en février dernier : « Selon moi, une entreprise qui pense que tout redeviendra comme avant va tout simplement à l’encontre des lois de nature. »
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