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Ce qu’il faut retenir de Shekhar Bhardwaj : le marché de la sous-location de bureaux à Toronto est plus complexe qu’il n’y paraît

23 mars 2023 4 Minute Read

Toronto office towers

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Lorsque Shekhar Bhardwaj réunit une fois par mois des clients et des personnes qui travaillent dans le secteur de l’immobilier pour partager ses perspectives sur le marché des bureaux de Toronto, tout le monde est attentif.

Dans cette série d’articles, nous présenterons les perspectives uniques dont bénéficie M. Bhardwaj en tant que directeur de la Recherche au bureau de Toronto-Centre de CBRE.

Lors de ses plus récentes rencontres avec certains de nos principaux clients, le directeur de la Recherche au bureau de Toronto-Centre de CBRE s’est intéressé au marché de la sous-location de bureaux. 

Les baux d’un nombre important de locaux en sous-location au centre-ville viendront à échéance d’ici deux à cinq ans, ce qui pourrait accroître la concurrence pour les locaux mis sur le marché par les bailleurs.

« Selon moi, les locataires conserveront une certaine partie des superficies qu’ils occupent, a déclaré M. Bhardwaj. Actuellement, ils évaluent le marché et tentent de définir les superficies dont ils auront besoin. Ils ne veulent pas nécessairement se débarrasser de tous leurs locaux. »

Les bureaux en sous-location prêts à l’emploi sont attrayants, car les locataires n’ont pas à consacrer des sommes importantes pour leur aménagement, alors que les taux d’intérêt sont élevés et que les coûts de construction augmentent.

Cela dit, M. Bhardwaj note une grande disparité entre les locaux en sous-location. Ainsi, certaines superficies dans des immeubles des catégories B et C ou dans de vieux bâtiments industriels pourraient avoir du mal à trouver preneur, en particulier parmi les utilisateurs de bureaux traditionnels du secteur de la finance, de l’assurance et des services immobiliers (FASI) et des services juridiques.

« Une offre abondante de bureaux en sous-location ne signifie pas que la concurrence soit forte pour les bureaux des catégories AAA ou AA offerts en location directe, a expliqué M. Bhardwaj. Ces bureaux en sous-location peuvent se trouver dans des emplacements et des bâtiments qui ne sont pas optimaux, où le bailleur n’offre pas les équipements et les services adéquats. » 

Ce qu’il faut retenir pour les bailleurs? « Ne vous laissez pas effrayer par les taux d’inoccupation élevés. L’inoccupation dans vos immeubles est la seule chose qui compte pour vous. »

« Par exemple, les cinq grandes banques canadiennes ne s’intéressent qu’au marché dans le quartier financier et le grand centre, ainsi qu’aux immeubles de catégorie A et supérieures. Pour ces locataires, le taux d’inoccupation est donc bien inférieur au taux officiel de 13,6 %. »

« Mais il en va complètement autrement pour d’autres locataires, a ajouté M. Bhardwaj. Si vous recherchez des locaux industriels branchés de moins de 5 000 pieds carrés dans le quartier Downtown West, le taux d’inoccupation est de 22 %. »

« Les bailleurs ont du mal à attirer l’attention sur ces locaux. Il est donc essentiel de répondre aux besoins propres aux locataires, ainsi que de faire preuve de créativité et de flexibilité. »

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