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À l'heure où la scène technologique de Toronto est au premier plan
08 août 2019 2 Minute Read

À l’heure où la scène technologique de Toronto est au premier plan, voici ce que tout bon professionnel de l’immobilier commercial devrait savoir.
Après plusieurs années de croissance exponentielle, la scène technologique de la Ville Reine est enfin portée au trône. En effet, Toronto figure au premier rang du rapport Scoring Tech Talent 2019 de CBRE pour la croissance du marché technologique la plus rapide en Amérique du Nord.
Si l’écosystème technologique florissant est de bon augure pour de nombreux indices de l’économie canadienne, il l’est encore plus pour un segment qui va probablement vous surprendre.
En effet, la croissance de l’emploi dans le secteur de la technologie s’avère, depuis des années, l’un des principaux moteurs de la location de bureaux*, et c’est une tendance qui ne ralentira pas de sitôt. Évidemment, les professionnels de l’immobilier au Canada ont tout avantage à surfer sur cette hausse d’activité et CBRE a justement toutes les informations dont vous avez besoin pour y arriver.
Quand les taux d’inoccupation diminuent, les loyers montent
C’est un fait : quand les géants mondiaux de la technologie et les incubateurs technologiques les plus intéressants s’emparent des bureaux les plus recherchés en ville, les taux d’inoccupation chutent et la demande se fait pressante. Ces solides indicateurs de base annoncent une pléthore de stratégies profitables aux professionnels de l’immobilier commercial avisés, qui doivent s’activer sans tarder.
Plus du tiers de la demande pour des bureaux au centre-ville de Toronto provient des entreprises technologiques, qui ont accru leur bassin de main-d’œuvre de 54,0 % entre 2013 et 2018. Ces entreprises axent souvent leurs décisions immobilières sur les « grappes technologiques ». Elles sont prêtes à payer davantage pour certains quartiers, parcs ou immeubles où la concentration d’entreprises dans le même secteur est élevée afin de pouvoir collaborer avec elles, ce qui accroît l’attrait concurrentiel et les loyers de ces sites.
Au cours de la dernière année seulement, Shopify et Index Exchange se sont emparées de bureaux d’une superficie de 634 000 pi² au complexe The Well situé à l’intersection Front et Spadina. Pendant ce temps, le quartier Junction gagne en popularité : Ubisoft Toronto a arrêté son choix sur le 224 Wallace Avenue, où il établira ses bureaux sur 144 600 pi² à quelques pas de FreshBooks, la technoentreprise chouchou du pays.
À l’heure où le taux d’inoccupation des bureaux au centre-ville de Toronto sied à tout juste 2,6 % et que le loyer demandé moyen atteint les 40,00 $ le pi², investisseurs et bailleurs devraient se préparer à une nouvelle ère de demande et de croissance des bureaux. Entretemps, les locataires seront peut-être plus à l’affut des options et emplacements non traditionnels à l’extérieur des grands centres.
Les pôles technologiques en devenir au pays
Si vos yeux demeurent rivés sur l’essor de Toronto, vous pourriez rater les grandes occasions qu’offrent les petits marchés. Les entreprises étant en quête de bureaux plus abordables à l’extérieur des noyaux urbains coûteux, des villes comme Hamilton et Waterloo savent tirer leur épingle du jeu.
À preuve : l’emploi dans le secteur technologique y a crû de 52,1 % et de 40,4 %, respectivement, au cours des cinq dernières années. La proximité de Hamilton et Toronto ainsi que d’autres facteurs de coûts moindres en font l’emplacement idéal des entreprises qui souhaitent évoluer rapidement.
Waterloo* n’est pas en reste. En effet, grâce à ses deux universités de classe mondiale, la ville offre un bassin de jeunes talents abordables et de l’espace à profusion, deux facteurs qui favorisent la croissance des entreprises en démarrage.
Avis aux investisseurs à l’affût du prochain marché vedette de l’immobilier commercial et aux locataires qui en veulent plus pour leur argent : l’attrait de ces deux villes augmente un peu plus chaque jour.
*En anglais seulement.
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