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L’immobilier polyvalent débarque en ville

04 octobre 2019 3 Minute Read

What the Rise of Flexible Space Means for the Canadian Commercial Real Estate Market

L’IMMOBILIER POLYVALENT DÉBARQUE EN VILLE

Pour les investisseurs, occupants et propriétaires de biens immobiliers, il est impossible de faire la sourde oreille au concept qui brûle toutes les lèvres : l’immobilier polyvalent.

Au cours de l’année dernière seulement, les exploitants de bureaux polyvalents ont occupé une superficie record de 13,4 millions de pieds carrés dans les immeubles. D’ici 2020, plus de 2 millions de personnes devraient travailler dans les quelque 22 000 bureaux polyvalents répartis autour du globe.

Or, il s’avère que le Canada est le 7e marché mondial en importance pour l’immobilier polyvalent, où l’on compte 2,8 nouveaux espaces du genre par millions d’habitants. Et dans le marché tendu de Toronto, un nouvel espace polyvalent ouvre ses portes tous les 13 jours.

À l’heure où les pigistes se font de plus en plus nombreux, les exploitants font tout en leur pouvoir pour accroître leur empreinte. Voici donc ce qu’il y a à savoir sur cette tendance grandissante et sur ce qu’elle peut représenter pour votre entreprise.

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OÙ SE SITUE DONC LE CANADA PAR RAPPORT AU RESTE DU MONDE

Ce fut toute une année pour l’immobilier polyvalent au pays! En avril, WeWork a annoncé l’ouverture de son nouveau siège social au coin des rues Bloor et Bathurst à Toronto, et en août, Staples Canada a ouvert son deuxième espace de bureaux polyvalents dans le cadre de son offre visant à diversifier ses activités et à rajeunir ses magasins physiques.

Sous ses bannières Regus et Spaces, IWS détient 45 % du marché canadien, tandis que WeWork y participe à 16 %, suivi de Workhause (4 %) et de iQ, une entreprise canadienne (3 %). Ces entreprises occupent 2 119 000 pieds carrés au centre-ville de Toronto seulement, une croissance étonnante de 85 % depuis 2017.

Si Toronto et Vancouver abritent actuellement la plus forte densité de bureaux polyvalents, les entreprises s’installent tout de même rapidement dans des centres plus petits. En effet, IWS est présente à Montréal et iQ a récemment annoncé des ouvertures à Calgary et à Ottawa.

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Alors que cette tendance se répand à l’échelle du pays, une question demeure : l’offre immobilière sera-t-elle suffisante pour répondre aux besoins de cette clientèle? Qui plus est, qu’en sera-t-il de la concurrence alors que le nombre d’exploitants foisonne un peu plus chaque jour?


VOICI CE QUE TOUT BON PROFESSIONNEL DE L’IMMOBILIER DOIT SAVOIR

À l’heure où le marché se diversifie, les entreprises recherchent de nouvelles façons de sortir du lot. À cet effet, WeWork offre désormais une solution « siège social » ou les entreprises de 50 à 250 employés peuvent occuper un étage entier pour une période de deux ans.

Mais la concurrence est féroce dans les marchés tendus puisque les propriétaires d’immeubles et les grands occupants jouent du coude en offrant leurs propres espaces polyvalents. À mesure que les indicateurs du marché se resserrent davantage, la concurrence pour la crème des bureaux polyvalents s’intensifiera également.

Ces vents contraires pourraient changer de cap au cours des mois à venir, le temps que ce segment plutôt jeune gagne en superficie et en expérience. Les investisseurs, propriétaires et occupants de ce monde ne peuvent donc faire fi de cette tendance. Ils peuvent même tirer profit des bureaux polyvalents s’ils s’adjoignent les services du bon partenaire.

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