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Le marché des bureaux au Canada en contexte de COVID-19 : ce qu’il faut savoir

06 mai 2020 2 Minute Read

COVID-19 and the Canadian Office Market: What You Need to Know

Les impacts de la COVID-19 sur le marché des bureaux au Canada évoluent chaque jour d’une région à l’autre. Quelques tendances phares à l’heure actuelle nous permettent toutefois de nous préparer aux défis de demain.

La perte des revenus de loyer, l’accroissement des taux d’actualisation, la demande à venir dans le secteur technologique et le marché des bureaux à Calgary sont quelques points sur lesquels les investisseurs devraient se pencher ce mois-ci.

Poursuivez votre lecture pour une analyse des facteurs influents sur les marchés de bureaux à l’échelle du pays, notamment le point de vue que Paul Morassutti, vice-chairman de CBRE, a présenté dans le premier webinaire sur les Perspectives du marché.

Le marché des bureaux au Canada en contexte de COVID-19 : ce qu’il faut savoir

PRINCIPALES CONSIDÉRATIONS SUR LE MARCHÉ DES BUREAUX AU CANADA

En mai, la perte des revenus de loyer et l’accroissement des taux d’actualisation sont au cœur des préoccupations de plusieurs professionnels de l’immobilier commercial.

Alors qu’on craignait à l’origine de lourdes pertes de loyer, plusieurs propriétaires d’immeubles de bureaux ont reçu davantage de paiements que ce qu’ils avaient espéré.

Au cours des mois à venir, les programmes d’urgence du gouvernement pourraient continuer de soutenir ceux qui, autrement, peineraient à verser leur loyer mensuel.

Sur le plan des taux d’actualisation, si les valeurs ne diffèrent pas à long terme à la suite de la reprise, l’accroissement devrait être relativement modeste.

Si certains acheteurs sont portés à croire qu’un taux d’actualisation de 4,0 % finira à 5,0 %, ce n’est pas ce que reflète le marché.

L’AVENIR DES GÉANTS DE LA TECHNOLOGIE

La COVID-19 n’a pas délogé l’une des premières préoccupations dans le segment des bureaux au Canada : est-ce que la demande du secteur technologique se maintiendra?

Paul Morassutti, vice-chairman de CBRE, croit que oui.

« Les géants de la technologie, notamment, se portent bien », a-t-il affirmé lors du webinaire sur les Perspectives du marché. « La demande liée aux services en ligne a explosé. Facebook a enregistré une hausse de 50 % des messages échangés, alors qu’Amazon n’arrive pas à engager assez de main-d’œuvre pour répondre à la demande.

» Chaque géant de la technologie ou presque s’avère un bastion de la stabilité financière. À elles seules, Google, Amazon, Facebook et Microsoft ont un bilan collectif de 570 milliards $.

Cette force et la demande qui en émane a de bonnes chances de perdurer pendant et après la crise de la COVID-19.

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CERTAINES VILLES FONT FACE À DE PLUS GRANDS DÉFIS

Certains marchés rencontreront davantage de difficultés, notamment celui des bureaux à Calgary. Alors que le taux d’inoccupation est autour de 25,0 % depuis plusieurs années, les défis soutenus du secteur de l’énergie pourraient bien le porter à 35,0 % pendant la crise de la COVID-19.

La production de pétrole à l’échelle mondiale a augmenté alors que la demande est en chute libre, pendant que l’aménagement de pipelines avance à pas de tortue. En parallèle, la tendance au désinvestissement des énergies fossiles se poursuit.

Dans ce contexte, difficile d’entrevoir la reprise sur le marché des bureaux à Calgary. Nous continuerons toutefois de suivre la situation de près.

La plupart des autres grandes villes canadiennes ont un bassin de locataires de bureaux plus diversifié. Les indicateurs de base des marchés de bureaux s’amélioreront donc au rythme de la reprise économique dans la plupart des grandes villes.

Pour en savoir plus, écoutez la Série virtuelle des Perspectives sur le marché de CBRE.

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