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Célébrer l’équité et favoriser le changement : quatre femmes rehaussent les services immobiliers de CBRE
07 mars 2023 4 Minute Read

Kate Camenzuli s’était juré de ne jamais devenir courtière, mais il est rapidement devenu évident qu’il s’agissait de sa destinée.
Le fait qu’elle défende farouchement la représentativité et que l’immobilier commercial n’a pas toujours eu un bilan positif dans ce domaine explique en partie son hésitation.
Basée à Toronto, Mme Camenzuli a depuis bâti une équipe spécialisée dans le travail auprès des commerces de détail, qui exécute fièrement des services spéciaux en portant une attention particulière à chaque entreprise.
« C’est peut-être ma personnalité, mais je suis attirée par les grands défis et j’aime ouvrir de nouvelles voies, a déclaré Mme Camenzuli. Par exemple, je crois qu’il est très avantageux d’établir de solides relations avec des firmes de capital-investissement qui possèdent des sociétés de portefeuille. »
Bien que CBRE n’avait pas l’habitude d’établir des partenariats avec ce type de firmes, Mme Camenzuli a contacté des personnes qui ont cru en elle et qui ont soutenu son idée. Aujourd’hui, son équipe s’associe à plusieurs firmes de capital-investissement, ce qui rapproche un peu plus sa vision de la réalité.
« Avoir la ténacité et le cran de défendre ce en quoi vous croyez vous mènera loin », a-t-elle déclaré.
Pour souligner la Journée internationale des femmes, nous avons demandé à Mme Camenzuli et à trois autres femmes de CBRE de nous parler de l’évolution de leur carrière dans l’immobilier commercial, des défis auxquels elles ont été confrontées et des moyens qui permettent aux femmes de s’épanouir au travail.
Des salles de classe au bureau
Tout comme Mme Camenzuli, Andrea Teahen, de Vancouver, n’avait jamais envisagé de devenir courtière en immobilier commercial.
C’est dans les salles de classe de l’école secondaire où elle était enseignante qu’elle a perfectionné ses compétences en négociation. Elle est ensuite devenue directrice des ventes, ce qui a éveillé sa passion pour le service à la clientèle et la résolution créative de problèmes. Son frère lui a suggéré une carrière dans l’immobilier. Toutefois, étant mère de trois enfants, elle a dû trouver le bon moment pour obtenir son permis.
Mme Teahen a rejoint une autre agence immobilière commerciale quelques mois avant la pandémie en se spécialisant dans la vente et la location de bureaux. Ainsi, ses débuts dans son nouveau rôle ont été marqués par des réunions Zoom et le télétravail, ce qui n’est pas une façon idéale d’intégrer un secteur fondé sur les relations, et qui complique le réseautage et l’apprentissage du métier.
« Certaines vérités sont universelles. Je me suis rappelé que la route vers le succès est différente pour chaque personne et que nous avons tous des défis à relever », a déclaré Mme Teahen, qui a rejoint CBRE en février. « Il est important de prendre soin de soi lors de moments difficiles, mais mettre la priorité sur votre bien-être aura une incidence sur votre travail. C’est comme conduire par une belle journée ensoleillée, par opposition à conduire dans une tempête de neige. »
Depuis, Mme Teahen s’est constitué une solide base de clients et a conclu de nombreuses transactions partout à Victoria.
Tirer parti de vos forces
Edwina Govindsamy a commencé sa carrière dans l’immobilier commercial dès sa sortie de l’université, sans aucune expérience dans ce secteur.
Elle a rapidement gravi les échelons, passant d’un rôle de responsable du service à la clientèle à un poste de coordonnatrice du marketing pour le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve. En 2021, elle a relevé un nouveau défi en acceptant son rôle actuel d’administratrice des opérations du bureau de CBRE à Halifax, d’où elle gère les opérations des bureaux du Canada atlantique.
« La transition du marketing aux opérations semblait intimidante au début », admet-elle en soulignant qu’elle a d’abord souffert du syndrome de l’imposteur. Elle a toutefois constaté que faire preuve de vulnérabilité et partager son expérience avec d’autres personnes lui ont permis d’avoir des conversations franches et ouvertes.
« On doit faire preuve de courage pour parler ouvertement de ce que l’on vit, mais il est réconfortant de savoir que d’autres personnes vivent les mêmes choses. C’est vraiment l’un des avantages d’avoir un lieu de travail diversifié. » Selon Mme Govindsamy, on peut profiter des conversations. « Vous constaterez que les gens sont très solidaires et que beaucoup ont éprouvé les mêmes sentiments à différents moments de leur vie. »
Mme Govindsamy utilise maintenant cette expérience pour soutenir la croissance et le perfectionnement de ses collègues. Elle les aide à exploiter leurs forces et, dans les moments de doute, leur rappelle qu’ils ont été choisis pour occuper leur poste pour une bonne raison. Le mentorat des jeunes collègues est désormais l’un des aspects de son travail qu’elle préfère.
Renforcer l’autonomie de la prochaine génération
Avant d’être nommée directrice générale pour le Sud-Ouest de l’Ontario, Amanda Fediuc faisait partie de l’équipe des Richesses humaines de CBRE. Elle n’est donc pas étrangère au soutien apporté aux professionnels du secteur immobilier. Elle encourage les femmes à saisir de nouvelles occasions et à acquérir diverses expériences.
« J’ai eu un parcours peu conventionnel pour arriver là où je suis aujourd'hui, à la tête de plusieurs bureaux de professionnels de la vente. C’est la preuve de l’importance d’inclure des personnes ayant des antécédents et des domaines d’expertise divers dans les réunions et les conversations. Nous apportons tous une contribution unique et il est très utile d’assimiler des perspectives différentes. Ma carrière a été façonnée par la découverte des divers secteurs de l’entreprise et par des dirigeants qui ont cru en moi. »
Selon Mme Fediuc, il est encourageant de constater que beaucoup d’entreprises mettent l’accent sur la diversité et cherchent des moyens de renforcer l’autonomie des femmes. Mais elle reconnaît qu’il faudra du temps pour que les choses changent vraiment.
« Il existe encore des préjugés, en grande partie inconscients, qui refont souvent surface sous la forme de commentaires et de suppositions. Les gens sont toutefois de plus en plus sensibilisés à cet enjeu, ce qui signifie qu’on peut s’attaquer aux problèmes et faire les choses différemment. »
« Je suis fière de la culture qui règne dans mes bureaux; des personnes formidables sont prêtes à s’exprimer, à apporter leur soutien et à collaborer pour accomplir un travail incroyable. Pour certains, ce changement positif est intentionnel, alors que pour d’autres il est le fruit d’une culture d’entreprise favorable et de l’évolution des normes sociétales. Peu importe comment on y arrive, le résultat est le même, ce qui est très encourageant. »
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