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Les hôtels en 2021 : Des défis plus nombreux et des perspectives plus radieuses

18 mars 2021 3 Minute Read

Hotels in 2021: More Challenges But Opportunities Too

L'equipe hotelere canadienne de CBRE

L’hôtellerie canadienne a été le premier secteur frappé de plein fouet par la pandémie quand les frontières ont été fermées et que les décrets nous ont obligés à nous confiner : l’occupation des chambres d’hôtel, qui culminait à des sommets sans précédent, a plongé à moins de 20 % presque du jour au lendemain.

L’hôtellerie est toujours à la peine, en attendant que les vaccins commencent à opérer leur magie. Pourtant, durant une brève période dans le deuxième semestre l’an dernier, lorsque la première vague de la COVID-19 s’est calmée et alors que la deuxième vague ne s’était pas encore abattue sur nous, la demande hôtelière refoulée a donné lieu à un rebond du tourisme de loisirs.

Dans les destinations de villégiature accessibles en voiture, par exemple Banff, la vallée de l’Okanagan et Muskoka, les niveaux d’occupation des hôtels ont fortement augmenté quand les résidents de ces localités ont voulu profiter du plein air et des panoramas en montagne, loin de la maison et du bureau, durant l’été et l’automne. Il va de soi que l’embellie a été trop brève, puisque la deuxième vague a confiné les touristes chez eux avant les fêtes de fin d’année.

Il n’empêche que pour Mark Sparrow, le nouveau chef de CBRE Hôtels au Canada, ce regain d’activité permet d’espérer un nouveau pic dans le tourisme de loisirs lorsque la majorité de la population aura été vaccinée. Or, il se pourrait qu’on doive attendre un certain temps avant que les voyages professionnels regagnent leurs niveaux d’antan.

Dans le comté de Prince Edward, à deux heures en voitures à l’est de Toronto, un influx de capitaux privés laisse entrevoir un autre rebond, cet été, des voyages au Canada : les investisseurs achètent des maisons, des chalets et de petits centres de villégiature pour la location, dans certains cas à plus de 500 $ à 700 $ la nuit, et comptabilisent de nombreuses réservations pour l’été.


« Nous avons été témoins d’une forte hausse de la demande locale à la fin de 2020, et nous prévoyons une tendance comparable dès que les restrictions actuelles seront levées; le tourisme de loisirs prendra très rapidement du mieux. »
Mark Sparrow

« Nous avons été témoins d’une forte hausse de la demande locale à la fin de 2020, et nous prévoyons une tendance comparable dès que les restrictions actuelles seront levées; le tourisme de loisirs prendra très rapidement du mieux, déclare Mark Sparrow. Tous sont restés à la maison en se contentant d’attendre de sortir, de mener des activités et de se dépayser. Il ne semble pas non plus qu’ils feront des voyages à l’étranger de sitôt. Il faudra donc, à court terme, promouvoir localement l’industrie du tourisme de loisirs. »

Puisque l’hôtellerie s’attend à une reprise d’ici la fin de 2021, Mark Sparrow et son équipe, qui comprend Luke Scheer, co-chef et Ryan Tran, vice-président, consacrent plus de temps à l’analyse attentive des besoins des clients, en proposant des solutions ingénieuses et simples pour leur permettre de traverser cette période difficile.

Mark Sparrow et Luke Scheer ont bâti, dans la vente de biens immobiliers d’exploitation, une solide clientèle arrimée à l’espace hôtelier. Chefs de file de l’industrie, ils ont un vaste réseau mondial de clients et ont signé les transactions hôtelières les plus importantes dans le monde pour des biens immobiliers canadiens. Ils offrent leur expérience aux clients pour les aider à triompher des difficultés actuelles.

« Il ne fait aucun doute que bien des groupes vivent dans une situation précaire, explique-t-il. Il y a bien une lueur d’espoir. Mais à l’heure actuelle, on peut avoir l’impression que la reprise n’est pas pour demain. Nous avons une idée de ce qui s’en vient et nous pouvons aider nos clients à planifier ce rebond incontournable. »

Malgré les difficultés, les perspectives sont radieuses. Sur les marchés majeurs par exemple, certains propriétaires d’hôtels, qui n’avaient peut être pas pensé à vendre un de leurs actifs auparavant, pourraient être mieux disposés à envisager une transaction plus que jamais. « D’importants investisseurs s’intéressent aux occasions d’entrer sur un marché dans lequel les barrières concurrentielles sont élevées », précise Luke Scheer.

« Nous avons été agréablement surpris par certaines transactions que nous avons conclues, ajoute Mark Sparrow. Des groupes tirent leur épingle du jeu et s’en tirent très bien en pleine pandémie, et les transactions commencent à se multiplier. Pour les investisseurs, le moment est venu d’agir, et non de se retrancher. »

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