
Lorsque la pandémie a éclaté en 2020, une ruée vers l’acquisition de terrains dans les villes, villages et zones rurales périphériques de la région du Grand Toronto et de Hamilton s’est produite. Les promoteurs immobiliers anticipaient un afflux de nouveaux résidents, misant sur la pérennité du travail à domicile.
La crise actuelle d’accessibilité au logement souligne à la fois les occasions et la nécessité d’un ensemble résidentiel sur les marchés émergents. Les acheteurs s’éloignent de plus en plus de la région du Grand Toronto, recherchant un logement plus abordable. De plus, tous les terrains acquis pendant la pandémie sont prêts à être développés, et ce, rapidement.
Jason Child et Ian Hunt de CBRE reçoivent fréquemment des demandes de promoteurs basés dans la région du Grand Toronto qui cherchent à acquérir des sites dans ce qu’ils appellent les « marchés émergents ».
« Les marchés immobiliers historiquement négligés en dehors du Grand Toronto sont désormais très recherchés, déclare Jason Child. C’est incroyable de voir comment ces marchés sont devenus pertinents ces cinq dernières années. »
« Il existe de nombreux terrains résidentiels prêts à être construits qui sont maintenant les seules options économiquement viables, surtout sur des marchés qui seraient passés inaperçus sans le changement de paradigme provoqué par la pandémie. »
Viser la qualification et se battre pour une place
Les acheteurs à la recherche de maisons de plain-pied se tournent désormais vers les marchés émergents tels que Simcoe, Wellington, Brantford, Niagara et Northumberland. Ces régions offrent un équilibre entre aménagements, proximité de l’emploi et accessibilité financière.
« Les acheteurs sont contraints de chercher plus loin, et ces marchés, bien desservis par les transports en commun pour les navetteurs occasionnels, sont plus attrayants que jamais », explique Jason.
« Les calculs démontrent que certains types de logements ne sont pas viables dans les zones centrales. Les consommateurs sont donc confrontés à un choix entre un appartement en centre-ville ou une maison de plain-pied dans l’un de ces marchés émergents. »
« Il n’y a rien à faire pour rendre le logement moins cher dans le centre du Grand Toronto, ajoute-t-il. Si les gens veulent acquérir des maisons familiales, ils doivent se tourner vers ces marchés en pleine expansion. »
Selon Ian, la périphérie suburbaine n’a jamais été aussi attrayante pour les acheteurs de terrains de la région du Grand Toronto. En témoigne le fait que Jason et lui ont récemment conclu neuf transactions le long du corridor de la route Powerline à Brantford, en Ontario, vendant des terrains à cinq promoteurs différents de la région du Grand Toronto qui n’étaient pas présents sur ce marché auparavant.
« Nous avons réussi à attirer un ensemble de promoteurs du Grand Toronto dans ce nouveau corridor de développement à Brantford, raconte Ian, ce qui a généré d’énormes avantages pour le propriétaire privé dont la famille cultive ces terres depuis cinq générations ».
« C’est un parfait exemple de ce que notre équipe sait faire, poursuit-il. Nous servons d’intermédiaire entre les propriétaires fonciers privés et les promoteurs résidentiels du Grand Toronto, ceux qui construisent les communautés. »
Encore un peu de réserve
Ian et son équipe n’en sont pas à leur coup d’essai en matière de vente de terrains suburbains. « Nous faisons la même chose depuis des années, avec constance, raconte-t-il. Mais à mesure que la croissance se poursuit sur ces marchés — lorsqu’une ville de 10 000 habitants devient une ville de 50 000 habitants — les promoteurs commencent à y prêter plus d’attention. »
Ces marchés émergents sont plus séduisants qu’ils ne l’ont jamais été, et cela a tout à voir avec l’accessibilité dans un marché du logement en crise. « Les marges sont encore très importantes sur ces marchés, souligne Ian. Et malgré l’activité intense de ces dernières années, nous savons qu’ils ont encore beaucoup de potentiel. »
C’est une bonne nouvelle pour les acheteurs comme pour les promoteurs.
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