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Une année riche en possibilités pour l’immobilier commercial en 2024

Analyse Mensuelle du Marché Canadien - février 2024

29 février 2024 2 Minute Read

L’inflation globale au Canada semble à nouveau sous contrôle, les données économiques récentes indiquant un ralentissement à 2,9 % en janvier. Il s’agit seulement de la deuxième fois que l’inflation globale se trouve dans la fourchette cible de 1 % à 3 % de la Banque du Canada depuis l’accélération de l’inflation en 2021. Cependant, en raison de la volatilité récente de cet indicateur, des baisses supplémentaires seraient nécessaires pour répondre à l’exigence préliminaire de la banque centrale d’une « diminution nette » avant d’envisager une réduction des taux d’intérêt. Si l’inflation continue de ralentir dans les mois à venir, les économistes prévoient que la Banque du Canada pourrait commencer à abaisser ses taux d’intérêt vers la fin du T2 2024.

Les prévisions économiques du Canada sont fortement liées aux baisses de taux d’intérêt attendues. L’assouplissement des conditions de crédit devrait stimuler la croissance économique plus tard cette année et se prolonger jusqu’en 2025. Par conséquent, ces prévisions de croissance plus robuste sont prometteuses pour le marché immobilier commercial canadien. Selon les Perspectives sur le marché de l’immobilier au Canada de CBRE, l’année 2024 présentera un ensemble de défis et de possibilités. À l’exception des bureaux de commodités, les fondamentaux de la location demeurent solides et on s’attend à une reprise de l’activité d’investissement en 2024, en particulier pour les opérations d’investissement de taille moyenne. Les taux d’actualisation devraient se stabiliser en 2024, les écarts immobiliers étant revenus à des niveaux plus proches de la moyenne historique à long terme. Les capitaux d’emprunt immobilier resteront abondants, mais seront très sélectifs, ciblant les catégories d’actifs les plus résilientes. La liquidité et le coût du capital devraient s’améliorer, bien que les renouvellements de prêts hypothécaires entraîneront probablement une augmentation des coûts d’emprunt.

Alors que les défauts sur les prêts immobiliers commerciaux suscitent une inquiétude croissante parmi les banques régionales américaines et certains prêteurs internationaux, ils restent un risque gérable pour les prêteurs canadiens, selon le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF), l’organisme de réglementation bancaire du Canada. En particulier, les prêts liés aux bureaux connaissent des difficultés, mais ils ne constituent que 1 à 2 % des portefeuilles totaux des banques canadiennes. Les pertes sur les prêts immobiliers pourraient affecter les profits des banques, mais le BSIF ne prévoit pas qu’elles posent un risque majeur pour leurs fonds propres.

Les faits saillants de la conjoncture économique :

  • L’inflation globale a diminué pour atteindre 2,9 % en janvier 2024, passant pour la première fois en dessous de 3 % depuis juin 2023.
  • En janvier 2024, l’emploi a connu une hausse avec l’ajout de 37 300 postes, ce qui a entraîné une légère baisse du taux de chômage à 5,7 %.
  • Selon les premières estimations, les ventes au détail devraient baisser de 0,4 % en janvier 2024, succédant à une augmentation plus importante que prévu de 0,9 % en décembre 2023.

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